Chirurgie des glandes salivaires:
Parotides - Sous-maxillaires

Docteur Nicolas VIDAL. Chirurgie maxillofaciale et esthétique du visage à la Réunion 974. Les glandes salivaires.

Pourquoi opérer ?

La glande parotide peut être le siège d'une tumeur bénigne ou maligne pour laquelle vous consultez.
Seule une intervention chirurgicale permet de se débarasser de la lésion et d'en connaître la nature exacte par analyse au microscope.

Comment se déroule l'intervention ?

La parotide est une glande qui produit de la salive. Elle est située en avant des oreilles et en arrière de la mandibule. Le nerf facial, qui permet de faire bouger les muscles du visage, chemine à l'intérieur de la glande. L'opération, pratiquée sous anesthésie générale, consiste à aller disséquer ce nerf pour pouvoir retirer l'intégralité de la glande en diminuant au maximum les risques de paralysie. L’incision est discrète, juste devant l'oreille, comme pour un lifting.
Si les circonstances le nécessitent (tumeur « collée » au nerf et obligation pour la guérison), le nerf facial est sacrifié avec pour conséquence une paralysie faciale.
Si les circonstances le nécessitent, on retire au cours de la même intervention les ganglions du cou.

La peau est suturée et on met en place un pansement compressif / parfois un petit drain.

Les suites habituelles et les soins post-opératoires

L’oedème post opératoire est en général modéré.
La douleur est faible, cède avec des antalgiques et disparaît en quelques jours.
Les antibiotiques ne sont pas systématiquement prescrits.
Il n’y a pas de conséquence sur la sécrétion de salive.
On retire les points non résorbables environ une semaine après l'intervention.

Parfois il peut survenir dans les suite

Un hématome très important qu'il faudra alors aller retirer avec une deuxième intervention
Une diminution de la mobilité des muscles du visage, en partie ou en totalité, le plus souvent transitoire et régressive. Cette paralysie faciale nécessite des soins en particulier au niveau des yeux. La période de récupération peut aller jusqu’à plusieurs mois.
Diminution ou perte de sensibilité du lobule de l’oreille. Il existe le plus souvent une récupération de la sensibilité en quelques mois
Apparition secondaire (quelques mois après) de rougeur et de sueur au niveau de la joue lors de l’alimentation (syndrome de Frey). Cette complication est le plus souvent régressive et rarement définitive, liée à un trouble au niveau de la repousse des nerfs de la peau.
La cicatrice est habituellement peu ou pas visible mais dans des cas rares, elle est dite hypertrophique . Des soins adaptés sont alors nécessaires.
Un petit creux peut apparaître à la place de l'ancienne glande qui a été retirée.